• Un site à voir pour les infos chimie du CNRS

    http://www.cnrs.fr/chimie2011/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

    + des infos (tweet science.gouv)

    Un nouvel enjeu des recherches sur le médicament : la vectorisation. Ou comment amener la substance active jusqu'à sa cible ?

    Un champ de recherche pour la chimie : les biomatériaux, par exemple développer des prothèses de vaisseaux de petit diamètre (<6 mm)

    Pour l'année de la chimie, la santé est une priorité pluridisciplinaire pour le CNRS.La conference de presse du CNRS de lancement de l'année de la chimie a commencé.


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  • Vidéo sur.... Les schtroumpfs... enfin ceux en bonbons dans de l'eau, enfin c'est un peu de la chimie! Via universcienceTV le site de la vulgaristion scientifique mais c'est pas mal ^^

     


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  • Ce livre à l'air intéressant...Mais cher....Aïe *-* C'est pourtant pas un Atkins...

    Le 24 novembre 2010 par Jean-François Preveraud

    LIVRE 

                                      

    Sur la base des travaux de Clément Duval et Raymonde Duval, Jean-Claude Richer, entouré d'une équipe de spécialistes, a procédé durant 14 années à un travail de compilation exceptionnel qui aboutit aujourd'hui à une œuvre de référence unique.

    Ainsi, plus de trente ans après la précédente édition, le Dictionnaire de la chimie et de ses applications s'est considérablement étoffé, doublant quasiment de volume. Idéal pour trouver rapidement une formule, connaître l'origine d'un produit, ses dérivés, ce dictionnaire encyclopédique a été conçu pour être un assistant quotidien du chimiste ou du biochimiste.

    Grâce aux nombreux renvois, le lecteur peut naviguer aisément et trouver plusieurs degrés d'explications adaptés à chaque besoin. Incomparable par son approche multidisciplinaire de la chimie, ce dictionnaire avec ses 130 000 entrées inclut tous les produits essentiels des petites et grandes industries chimiques : spécialités commerciales ; industries du papier ; chimie agricole, industries alimentaires ; droguerie ; matériaux de construction ; peintures, vernis et colorants.

    Cette 4e édition s'est particulièrement enrichie dans le domaine des médicaments. Ces entrées ont été systématisées sous la dénomination commune internationale (DCI, INN). Elles incluent leur formule moléculaire, le nom systématique, les utilités thérapeutiques, leurs diverses formes chimiques, ainsi que les noms déposés. Le Dictionnaire de la chimie et de ses applications réunit également plusieurs centaines de biographies de chimistes.

    Cet ouvrage est destiné à un large public de scientifiques : chimistes ; biochimistes ; chercheurs des services de R&D, des industries agroalimentaires ; de l’industrie pharmaceutique ou cosmétique ; formulateurs ; ingénieurs des procédés ; enseignants et étudiants des universités en chimie, sciences et structure de la matière, biologie, géologie, etc.


    A propos du livre
    Titre : DICTIONNAIRE DE LA CHIMIE ET DE SES APPLICATIONS

    Auteurs : DUVAL Clément ; DUVAL Raymonde ; RICHER Jean-Claude
    Editeur : Tech & Doc
    Pages : 1 997
    Prix : 660 €
    ISBN : 978-2-7430-1281-6

    Disponible en ligne sur le site : http://www.lavoisier.fr


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  • CHIMIE | 07.04.2010 | 11h15

    La rosée du matin se condense en gouttes d'eau sur une toile d'araignée à des endroits spécifiques. Un phénomène dû à un réseau de protéines hydrophiles enchevêtrées au hasard.Comment la toile d’araignée piège-t-elle la rosée? Grâce à son fil, qui comporte des zones plus hydrophiles que d'autres.

    Poils, plumes ou écailles : les matériaux qui recouvrent les êtres vivants peuvent être mouillés de diverses manières. L’épiderme « superhydrophobe » de la feuille de lotus repousse efficacement les gouttelettes tombées à sa surface. À l’inverse, la toile d’araignée récolte abondamment la rosée du matin.

    Une équipe pékinoise affirme avoir découvert les raisons de cette capacité du fil de l’arthropode à emmagasiner les liquides [1]. Selon elle, sous l’effet de l’humidité de l’air, la soie de l’animal verrait sa structure changer, ce qui favoriserait la condensation sur certaines parties de sa surface et le stockage des gouttes dans d’autres.

    Constituée de fibrilles faites de protéines hydrophiles, la soie de l’araignée commune Uloborus walcknaerius ressemble, à sec, à un collier fait de boules duveteuses enfilées à intervalle régulier sur deux fils. Au contact de l’air humide, ces renflements se comportent un peu comme du coton hydrophile : ils se ratatinent pour former des nœuds à l’aspect de fuseaux. Grâce à la microscopie électronique, les chimistes chinois ont découvert que ces régions sont composées de fibrilles enchevêtrées au hasard. Mais que, dans les zones séparant les nœuds, les fibrilles sont en moyenne alignées.

    Nœuds hydrophiles. Or, l’organisation des fibrilles détermine le caractère mouillant de la soie. Selon le scénario testé sur une soie artificielle synthétisée par les chercheurs chinois, lors de la condensation de rosée, des gouttelettes se forment sur tout le long du fil. Mais celles apparues entre les nœuds, sur les zones peu mouillantes, se déplacent spontanément en direction des nœuds, plus hydrophiles. Puis elles progressent sur ces derniers avant d'être piégées à leur surface, libérant ainsi les zones entre les nœuds pour un nouveau cycle de condensation.

    « Plusieurs expériences récentes ont montré qu’une gouttelette peut se mouvoir du côté le plus hydrophile de la surface où elle est posée, note Daniel Beysens, du CEA. Mais ce phénomène n’avait jamais été décrit dans le cas d’un fil et a fortiori d’une toile d’araignée. On se contentait jusqu’ici d’expliquer la remarquable régularité des gouttelettes par le fait que de toutes petites gouttes se rassemblent deux à deux pour en former de plus grosse. »

    Vahé Ter Minassian


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  • NOBEL | 06.10.2010 | 13h00
    Un exemple de catalyse par le palladium © Nobel Media
    Un trio américano-japonais de chimistes a reçu le prix Nobel de chimie mercredi 6 octobre. Le jury a décidé de les récompenser pour leurs travaux sur le « couplage croisé catalysé au palladium ».

    L’Américain Richard Heck, de l’université du Delaware aux Etats-Unis, et les Japonais Ei-Ichi Negishi de l’université Purdue, également aux Etats-Unis, et Akira Suzuki de l’université d’Hokkaido au Japon, ont développé la catalyse organométallique par le palladium. Il s’agit d’une « boîte à outils » permettant aux chimistes de fabriquer des molécules organiques complexes.

    Le squelette des molécules organiques est constitué d’atomes de carbone liés les uns aux autres de manière à former une chaîne. Les chimistes fabriquent de nouvelles molécules en cassant des liaisons chimiques des réactifs, et en en formant d’autres. Pour obtenir une molécule particulière, ils doivent donc casser les bonnes liaisons et former les nouvelles au bon endroit. Mais les molécules ne se comportent pas toujours de la manière attendue, ce qui entraîne la formation de produits indésirables.

    La découverte de la catalyse au palladium a changé la donne. Cet élément métallique facilite la création de liaisons entre atomes de carbone. En l’utilisant, les chimistes sont capables d’assembler des chaînes carbonées exactement selon leurs besoins. Qui plus est, un catalyseur n’est pas consommé durant la réaction, on peut le récupérer à la fin.

    Chacun des trois lauréats a découvert une réaction permettant de lier des groupes d’atomes de carbone entre eux. En 1968 Heck a été le pionnier en parvenant à lier un cycle de carbone à une molécule d’éthylène en utilisant le palladium comme catalyseur. Il a ainsi créé une molécule de styrène, un composant fondamental des matières plastiques. Quelques années plus tard, Negishi et Suzuki ont poursuivi dans cette voie et démontré qu’on pouvait recourir à ce catalyseur pour créer des molécules organiques encore plus complexes. Aujourd’hui les réactions de Heck, Negishi, et Suzuki sont appliquées dans les industries pharmaceutiques, plastiques, et électroniques.

    « Avec ce type de catalyse, la boîte à outils des chimistes est complète et on peut virtuellement créer n’importe quelle molécule organique » explique Bruno Chaudret, directeur du laboratoire de chimie de coordination à Toulouse. C’est la cinquième fois qu’un prix Nobel récompense des travaux sur les liaisons entre atomes de carbone. Les précédents lauréats étaient, en 2005, Yves Chauvin, Robert Grubbs et Richard Schrock pour leurs travaux sur la métathèse des oléfines.

    Illustration : deux étapes de la catalyse par le palladium de la réaction formant le styrène.

    Fabien Goubet


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