• Cours de chimie des solutionLa chimie des solutions englobe un grand nombre de thèmes dont l’intérêt est le plus souvent le dosage d’un composé en milieu liquide. On s'intéressera dans le cadre de ce cours uniquement aux solutions aqueuses.
    Les méthodes classiques de dosages employées dans cette branche de la chimie sont la pH-métrie, l'oxydoreduction et la conductimétrie, thèmes fréquemment posés à l'occasion des épreuves de
    concours ou de baccalauréat.

    Ces techniques de dosage ont l'avantage d'être faciles et rapides à mettre en oeuvre. Le matériel nécessaire à leur réalisation étant d'un point de vu économique abordable. Outre l'aspect pédagogique, elles sont couramment employées dans l'industrie pour des contrôles de routine tel que la vérification de la concentration d'un bain de traitement de surface.

    Définitions utiles en chimie des solutions

    Quelques définitions et matériels propres à la chimie des solutions permettant un meilleure compréhension des phénomènes mis en jeu. Parmi elle, nous insistons sur le fait que l'avancement de réaction est très souvent utilisé.
    - Le quotient de réaction : il permet notamment de savoir si une réaction est totale
    - L'avancement de réaction : ou comment remplir un tableau d'avancement
    - Les électrodes de référence : fonctionnement d'une électrode de référence
    - Les électrodes indicatrices : les différents types d'électrodes indicatrices
    - Notion d'activité des solutions

    Pour connaître l'utilisation correcte du matériel de base utilisé en chimie des solutions tels que les béchers, burette, pipette et autres, consultez la section matériel de chimie.


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  • Matériel de chimie

    Matériel de chimieLa chimie est une science dont l'une des particularités est la diversité du matériel auquel fait appel le chimiste. De l'accessoire le plus simple à l'instrumentation la plus perfectionnée, cette section rassemble le descriptif et le mode d'emploi des appareillages employés en chimie (liste non exhaustive).

    Matériel de chimie : la verrerie

    La verre utilisé dans le laboratoire de chimie est de type borosilicaté ou sodocalcique afin de lui conférer des propriétés physiques et chimiques élevées. Elle résiste en particulier aux chocs thermiques ce qui permet de l'utiliser à chaud. Cependant, les risques sont présents et doivent être évalués avant toute manipulation.
    Le matériel de base nécessaire pour réaliser un dosage est constitué de béchers ou d'erlenmeyer, d'éprouvette graduée, d'une burette et d'une pipette munie de sa propipette. Les fioles jaugées quant à elles permettent de préparer de solution de titre précis.

    En chimie organique, le type de verrerie dépend de l'expérience à réaliser : synthèse, distillation. Elle comprend généralement un ballon, une colonne vigreux, un réfrigérant, une ampoule de coulée, un col de cygne, un séparateur de pauli, une ampoule à décanter...
    Parmi la verrerie plus spécifique, on peut citer le soxhlet, le dean stark, le rotavapeur...

    Instrumentations scientifiques

    Les instruments les plus courants dans le laboratoire sont :
    - les balances de précision : guide de choix et méthode de pesée
    - banc Kofler pour la détermination du point de fusion
    - les évaporateurs rotatifs pour l'élimination des solvants
    - extraction au Soxlet
    - les réfrigérants de chimie
    - la centrifugation : exemple d'application
    - les agitateurs magnétiques: instrument pour agiter les solutions
    - les chauffes ballons
    - les conductimètres
    - les pH-mètres
    - les titrateurs
    - la purification d'eau : polluants et technique de purification
    - la pompe à vide : pour réaliser le vide dans une enceinte, une filtratiion...

    Appareils de caractérisation en chimie

    Les composés chimiques sont souvent caractérisés par leur propriétés physiques. On utilisera le plus souvent des appareils de mesure de la température de fusion tel que le banc Köfler, de l'indice de réfraction à l'aide d'un réfractomètre, du pouvoir rotatoire...

    La chimie analytique nécessite un équipement important et coûteux. Parmi les instruments scientifiques généralement présent dans un laboratoire, on peut citer les spectromètres IR, les spectromètres UV, les microscopes, les appareils de RMN, les spectromètres de masse, les chromatographes pour l'HPLC ou la CPG, les fluorimètres, les photomètres de flamme...


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  • Vidéo sur.... Les schtroumpfs... enfin ceux en bonbons dans de l'eau, enfin c'est un peu de la chimie! Via universcienceTV le site de la vulgaristion scientifique mais c'est pas mal ^^

     


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  • Ce livre à l'air intéressant...Mais cher....Aïe *-* C'est pourtant pas un Atkins...

    Le 24 novembre 2010 par Jean-François Preveraud

    LIVRE 

                                      

    Sur la base des travaux de Clément Duval et Raymonde Duval, Jean-Claude Richer, entouré d'une équipe de spécialistes, a procédé durant 14 années à un travail de compilation exceptionnel qui aboutit aujourd'hui à une œuvre de référence unique.

    Ainsi, plus de trente ans après la précédente édition, le Dictionnaire de la chimie et de ses applications s'est considérablement étoffé, doublant quasiment de volume. Idéal pour trouver rapidement une formule, connaître l'origine d'un produit, ses dérivés, ce dictionnaire encyclopédique a été conçu pour être un assistant quotidien du chimiste ou du biochimiste.

    Grâce aux nombreux renvois, le lecteur peut naviguer aisément et trouver plusieurs degrés d'explications adaptés à chaque besoin. Incomparable par son approche multidisciplinaire de la chimie, ce dictionnaire avec ses 130 000 entrées inclut tous les produits essentiels des petites et grandes industries chimiques : spécialités commerciales ; industries du papier ; chimie agricole, industries alimentaires ; droguerie ; matériaux de construction ; peintures, vernis et colorants.

    Cette 4e édition s'est particulièrement enrichie dans le domaine des médicaments. Ces entrées ont été systématisées sous la dénomination commune internationale (DCI, INN). Elles incluent leur formule moléculaire, le nom systématique, les utilités thérapeutiques, leurs diverses formes chimiques, ainsi que les noms déposés. Le Dictionnaire de la chimie et de ses applications réunit également plusieurs centaines de biographies de chimistes.

    Cet ouvrage est destiné à un large public de scientifiques : chimistes ; biochimistes ; chercheurs des services de R&D, des industries agroalimentaires ; de l’industrie pharmaceutique ou cosmétique ; formulateurs ; ingénieurs des procédés ; enseignants et étudiants des universités en chimie, sciences et structure de la matière, biologie, géologie, etc.


    A propos du livre
    Titre : DICTIONNAIRE DE LA CHIMIE ET DE SES APPLICATIONS

    Auteurs : DUVAL Clément ; DUVAL Raymonde ; RICHER Jean-Claude
    Editeur : Tech & Doc
    Pages : 1 997
    Prix : 660 €
    ISBN : 978-2-7430-1281-6

    Disponible en ligne sur le site : http://www.lavoisier.fr


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  • CHIMIE | 07.04.2010 | 11h15

    La rosée du matin se condense en gouttes d'eau sur une toile d'araignée à des endroits spécifiques. Un phénomène dû à un réseau de protéines hydrophiles enchevêtrées au hasard.Comment la toile d’araignée piège-t-elle la rosée? Grâce à son fil, qui comporte des zones plus hydrophiles que d'autres.

    Poils, plumes ou écailles : les matériaux qui recouvrent les êtres vivants peuvent être mouillés de diverses manières. L’épiderme « superhydrophobe » de la feuille de lotus repousse efficacement les gouttelettes tombées à sa surface. À l’inverse, la toile d’araignée récolte abondamment la rosée du matin.

    Une équipe pékinoise affirme avoir découvert les raisons de cette capacité du fil de l’arthropode à emmagasiner les liquides [1]. Selon elle, sous l’effet de l’humidité de l’air, la soie de l’animal verrait sa structure changer, ce qui favoriserait la condensation sur certaines parties de sa surface et le stockage des gouttes dans d’autres.

    Constituée de fibrilles faites de protéines hydrophiles, la soie de l’araignée commune Uloborus walcknaerius ressemble, à sec, à un collier fait de boules duveteuses enfilées à intervalle régulier sur deux fils. Au contact de l’air humide, ces renflements se comportent un peu comme du coton hydrophile : ils se ratatinent pour former des nœuds à l’aspect de fuseaux. Grâce à la microscopie électronique, les chimistes chinois ont découvert que ces régions sont composées de fibrilles enchevêtrées au hasard. Mais que, dans les zones séparant les nœuds, les fibrilles sont en moyenne alignées.

    Nœuds hydrophiles. Or, l’organisation des fibrilles détermine le caractère mouillant de la soie. Selon le scénario testé sur une soie artificielle synthétisée par les chercheurs chinois, lors de la condensation de rosée, des gouttelettes se forment sur tout le long du fil. Mais celles apparues entre les nœuds, sur les zones peu mouillantes, se déplacent spontanément en direction des nœuds, plus hydrophiles. Puis elles progressent sur ces derniers avant d'être piégées à leur surface, libérant ainsi les zones entre les nœuds pour un nouveau cycle de condensation.

    « Plusieurs expériences récentes ont montré qu’une gouttelette peut se mouvoir du côté le plus hydrophile de la surface où elle est posée, note Daniel Beysens, du CEA. Mais ce phénomène n’avait jamais été décrit dans le cas d’un fil et a fortiori d’une toile d’araignée. On se contentait jusqu’ici d’expliquer la remarquable régularité des gouttelettes par le fait que de toutes petites gouttes se rassemblent deux à deux pour en former de plus grosse. »

    Vahé Ter Minassian


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